
Je suis accompagnée cette fois-ci d’Edouard Sufrin et de Julien Bernard (merci à eux deux !)
Première étape : installation suspendue
On monte une cordelette tendue d’un mur à un autre, avec de nombreux petits fils qui y sont accrochés et qui tombent vers le sol. On y attache des fleurs fermées à plusieurs niveaux, que l’on pourra activer en leur vaporisant de l’eau...
Chacun veut y attacher plusieurs fleurs !
On vaporise l’eau. Oui, tous en même temps, car on n’y tient plus... d’attendre ! Et on admire…
Incroyable, toutes les fleurs s’ouvrent dans une même dynamique, mais toutes avec leur manière bien à elles ! Une belle performance, que l’on pourra refaire et refaire encore, car quand les fleurs sèchent, elles se referment, et s’ouvrent à nouveau si on les humidifie encore.
Une belle suspension à exposer pour tous, dans le préau...
Deuxième étape : poésie
On va maintenant essayer de trouver un petit plus à rajouter à nos systèmes. Comme une petite phrase poétique à mettre au centre du petit papier, et qui se découvre quand le papier s’ouvre. Une phrase poétique en adéquation avec l’eau, le mouvement, la vie.
Comme par exemple : « La vie est une vapeur, qui mouille la paume de la main et puis rien. » qui est un extrait d’un poème du poète mexicain Jaime Gracia Torres.
On pourrait aussi cacher au cœur de la fleur un petit objet que l’on découvrirait à l’ouverture de la fleur, ou un jeu sur les couleurs (papiers de soie colorés), ou des motifs au feutre qui diffuserait lorsqu’on rajouterait de l’eau…
L’imagination est sans limites...